... à l'orgue

Pourquoi jouer les Goldberg à l'orgue, alors qu'elles sont explicitement composées pour le clavecin ? Bah, pourquoi pas…
La question pourrait aussi, d'ailleurs, se poser quant à l'interprétation au piano, qui est loin d'être naturelle, techniquement (l'absence d'un deuxième clavier rend l'exécution extrêmement difficile). Il y a aussi des transcriptions pour trio à cordes, pour octuor, pour deux pianos, pour guitare, et même pour accordéon (voir la rubrique liens) …
L'orgue permet par ailleurs de faire ressortir plus clairement le contrepoint, en jouant les différentes lignes sur différents timbres.

Parmi les enregistrements à l'orgue, on peut citer ceux de Jean Guillou (Dorian 1988), celui de Bernard Lagacé (Anelectka 1986), ou celui de Thierry Mechler (Tonalis 2002). Ces enregistrements, très différents, sont l'œuvre d'interprètes de grand talent, et cet enregistrement ne vise évidemment pas à les égaler.

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